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Restitution de l'Atelier Valorisation de l'information : écriture numérique et conception fonctionnelle

 

Introduction aux thématiques

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Edition et écriture numérique  

 

Un documentaliste peut avoir à rédiger des contenus destinés à être mis en ligne. Quand et dans quel but ? Quelles sont les formes propres à ces types de rédaction ? Comment acquiert-on les compétences nécessaires à leur production, et à leur éditorialisation ?

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Conception fonctionnelle, design d’interfaces

 

Les compétences et les qualités des documentalistes sont assez peu connues du monde de l’édition logicielle, qui pourrait constituer un débouché professionnel plus important pour eux, si elles sont étayées et davantage reconnues

Les questions proposées au débat pendant cet atelier 

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Question 1 : Adapter la forme rédactionnelle à l’objectif, c’est apprendre à rédiger sous contraintes. Quelles formes et quels principes faut-il maîtriser ?

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Question 2 : Quelles compétences faudrait-il développer ou mettre en avant (autres qu’informatiques) pour favoriser l’intégration de documentalistes dans le milieu de l’édition logicielle (étude des besoins, cahier des charges, créativité, dialogue usagers/développeurs...) ?

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Compte rendu du débat sur la question 1

rédigé par les étudiantes du Master Stratégies Informationnelles et Documents Numériques de l'Université Lyon 3 (Ghislaine Atikpo et Khady Sylla)
 

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Dans le cadre de cette rencontre une étude a été réalisée en amont sur les connaissances, et les compétences des participants sur la rédaction et l’éditorialisation de contenus numériques. Le but était de connaître les conditions de rédaction de contenus numériques des professionnels de l’information, notamment les modalités d’écritures de chaque type de contenu et les compétences à acquérir par les futurs documentalistes.

 

Écrire pour le web : la nature et l’environnement de travail


La plupart des professionnels présents lors de la journée appartenait à des structures diverses et variées (entreprise, bibliothèque, centre de documentation, cabinet d’avocat, etc.). Le métier de documentaliste a subi une importante transformation ces dernières années, c’est la raison pour laquelle les professionnels sont de plus en plus répandus dans différents corps de métier. Nous en avons l’exemple avec l’une des professionnels intervenants travaillant dans un cabinet d’avocat, et qui avait comme principale activité documentaire la veille informationnelle.


Plusieurs participants ont souligné que les fiches de poste de documentaliste, en général, ne mentionnent pas clairement la mission de rédaction de contenu, qui est pourtant une des tâches faisant partie des activités principales du salarié. Ceci ne valorisant pas l’image du métier de documentaliste ainsi que le travail fourni. D’autre part, le contenu rédigé par les professionnels de l’information est souvent validé et signé par une tierce personne ou son responsable hiérarchique.


Les compétences requises


Le constat est que les professionnels sont de plus en plus amenés à rédiger du contenu pour des blogs, des plateformes collaboratives, des sites web etc. C’est pour cette raison que ces derniers doivent acquérir d’autres compétences pour mener à bien leurs missions. Il ne s’agit plus de se limiter à écrire, il faut mettre en forme le contenu numérique en respectant certaines modalités. Cela peut se traduire par la création de support graphique ou de la programmation en HTML, CSS voire XML. Il est dès lors nécessaire d’avoir des compétences en informatiques pour assurer une mise en forme correcte et adaptée quel que soit le support, le format, la charte graphique d’une production.
Par ailleurs, il existe une forte nécessité d’être formé sur le style d’écriture à adopter sur le web. Les professionnels font donc face à des contraintes d’écritures liées au style et la longueur des textes.


Les évolutions possibles des métiers de l’information-documentation


La perception des métiers liés à l’information et à la documentation sont de nos jours peu connus et peu flatteuses. Les activités réalisées par les documentalistes semblent floues et éloignées des réalités des étudiants, ce qui les empêchent de pouvoir postuler aux formations correspondantes. Toutefois, il a été relevé que le métier de documentaliste est polyvalent et en continuelle évolution dû aux nouvelles technologies, notamment avec le concept d’éditorialisation qui évolue et développe de nouveaux usages et pratiques. 

Question 2 :
Quelles compétences des documentalistes mises au service de l'édition logicielle ? 
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Rédigé par Orélie Desfriches Doria 

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Autour de la question des compétences des documentalistes dans le monde de l'édition logicielle, les aspects suivants ont été évoqué et ont donné lieu à débat :

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Les documentalistes sont bien placés pour aller à la rencontre des usagers/utilisateurs, ils l'habitude d'assurer une médiation avec un public, ce sont des intermédiaires privilégies entre les producteur d'un service logiciel et les utilisateurs.

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Ils sont capables, maîtrisant de nombreux logiciels à travers leurs pratiques métiers, de proposer des évolutions des outils logiciels, ils constituent des ressources non négligeables en termes de feedback pour les concepteurs logiciels (beta testeurs, rapports de bugs, contribution à l'amélioration des services)

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Ils maîtrisent la temporalité du mode projet, et savent se situer dans les phases des projets pour adapter leurs contributions.

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Ils sont capables de former les utilisateurs, et par conséquent de contribuer à l'appropriation des outils, et à la conduite du changement dans le cadre de la transition numérique. 

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Ce sont également des spécialistes de la structuration de l'information et ils sont des architectes de l'information, capables de travailler en collaboration étroite avec des éditeurs de logiciels, des utilisateurs, des développeurs, c'est-à-dire toute la chaîne d'acteurs dans le développement logiciel. 

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Ils ont souvent des compétences techniques sur les langages Web, et la mise à jour de leurs connaissances et de leurs compétences est une pratique intégrée et très largement répandue dans le métier des documentalistes.

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Partie 2 de l'atelier : Cas pratique

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Suite à ce débat un exercice sur un cas pratique a été proposé dont la description est disponible ici.

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Il s'agissait d'une mise en situation autour de questionnements sur les formats éditoriaux, les canaux, et les stratégies de diffusion et de valorisation des résultats d’une veille. 

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Le résultat de ce cas pratique élaboré collaborativement avec les participants à l'atelier est présenté dans la carte suivante :

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